Dans le cadre du plan de mobilisation naturaliste présenté en détails lors de la Rencontre Faune-PACA 2025, des fiches enquêtes ont été spécialement conçues afin de découvrir la diversité d'enquêtes participatives existantes et d'identifier lesquelles sont faites pour vous !

Toutes les fiches enquêtes sont disponibles en téléchargement ci-dessous :

Enquête BirdLab

Enquête Circaète-Jean-Le-Blanc

Enquête Devine qui papillonne

Enquête Dortoirs de milans royaux

Enquête Hirondelles et Martinets

Enquête Loutre d'Europe

Enquête Mission Hérisson

Enquête Observatoire de la Durance

Enquête Observatoire rapaces

Enquête Oiseaux des Jardins

Enquête Râle des genêts

Enquête SHOC

Enquête STOC

Enquête SPIPOLL

Enquête Wetlands International

Bonne lecture !

Un grand merci à tous pour votre participation à l’enquête sur les Apéros-Faune 2024 ! Nous avons reçu près de 200 réponses et les résultats nous aident à prendre en compte vos préférences pour organiser les prochains rendez-vous Apéros-Faune en 2025. 
Parmi les personnes ayant répondu, 96,4 % se montrent intéressées par ce type de formation interactive. De plus, 53 % ont déjà assisté à un RDV Apéro-Faune. Environ un tiers des répondants qui n'ont pas participé n'étaient pas au courant de ces rencontres, tandis qu'un autre tiers n'était pas disponible. Il est à noter que seulement 64,3 % des participants à l'enquête savaient que les Apéro-Faune sont disponibles sur YouTube, et 92,9 % d'entre eux souhaitent y participer à nouveau.

Pour la planification de la Saison 2 en 2025, il apparaît qu'il serait préférable de proposer des rendez-vous tout au long de l'année (66%). Les participants semblent également privilégier une fréquence mensuelle (62,7%), par rapport à des rendez-vous tous les dix jours (22%) ou hebdomadaires (20%). En ce qui concerne les jours, le lundi est le plus populaire (56,8%), suivi du mercredi (46%). Pour l'horaire, les soirées à partir de 18h (52%) ou 18h30 (48,7%) sont les plus appréciées, avec une durée d'une heure (55,8%) ou moins.

A vos agendas !

Nous lancerons cette nouvelle saison le 6 janvier à 18h avec le thème : « Liste simplifiée pour mieux contribuer ». Nous sommes impatients de vous retrouver pour échanger sur des sujets naturalistes, vous aider à identifier différents groupes taxonomiques, et partager des conseils sur l'utilisation de Faune-France. Restez attentifs, nous vous informerons bientôt des autres thèmes des prochains Apéros-Faune. À très vite !

Vous pouvez d’ailleurs retrouver les enregistrements des Apéros-Faune 2024 sur la chaine Youtube de la LPO en cliquant << ici >> .

Une nouvelle icône "Chant" de Faune-France et de NaturaList vous permet désormais de signaler le comportement de chant des oiseaux, quelle que soit la saison !

Pourquoi ?

Il s'agit de mieux connaître le calendrier de chant des espèces au fil de l'année, notamment pour évaluer l'évolution de leur détectabilité.

Les données de chant vont aussi permettre de mieux suivre l'adaptation des espèces au réchauffement climatique par exemple.

Une information complémentaire aux codes atlas

Les oiseaux chanteurs peuvent être signalés à toute période de l'année, quel que soit leur statut nicheur. De nombreuses espèces chantent en effet en automne, en hiver et au printemps durant leur voyage migratoire.

En période de nidification, l'icône chant est automatiquement renseignée quand le code atlas 2 "Mâle chanteur" est sélectionné. Mais il faudra activer le symbole lorsqu'un oiseau chante mais qu'en même temps, un code atlas plus élevé est attribué.

À titre d'exemple, on cochera l'icône chant pour les vocalisations automnales de Chouette hulotte (chant à vocation territoriale). Au printemps, en période de reproduction, on attribuera un code atlas 2 (Chant nuptial), qui activera automatiquement l'icône. Plus tard au printemps, on re-sélectionnera l'icône chant (si la hulotte chante) même si d'autres comportements nicheurs de niveau plus élevé sont observés (nourrissage des jeunes par ex).

Uniquement pour les chants ?

Cette icône ne doit être sélectionnée que pour des chants, des tambourinages territoriaux de pics ou des chevrotements de bécassines, mais en aucun cas pour des appels, des cris de contacts ou de migration ou des alarmes.

À titre d'exemple, on ne cochera pas l'icône chant pour le jacassement d'une pie, mais on le fera quand on entendra son chant (peu fréquent et discret, mais rempli d'imitations et de sons étonnants).

Et pour les autres groupes faunistiques ?

L'icône peut être activée pour les émissions sonores des autres groupes faunistiques, comme les mammifères, les amphibiens, les orthoptères ou les cigales.

Chant automnal du Rougegorge familier ? Pas d'hésitation, je clique sur l'icône "Chant". © Patrick Kern.

Les prochaines rencontres Faune-PACA ont lieu ce samedi 16 novembre de 8h30 à 17h00 sur la commune d'Alleins (13) : salle Le Bastidon - Bâtiment Maison Départementale, rue du 8 mai 1945. Pour participer, n'oubliez pas de vous inscrire via le formulaire d'inscription [ICI].

Faites remonter vos questions / remarques / suggestions / sujets que vous aimeriez voir discuter en cliquant [ICI].

A samedi !

L'équipe Faune-PACA

Document à télécharger :  InvitationRencontreFaune-Paca2024-2108-8268.pdf

Un observatoire régional dédié au Traquet oreillard a été initié cette année. Grâce à la mobilisation de 42 bénévoles, partenaires et salariés de la LPO PACA, près de 11 360 ha ont été prospectés, pour une durée de 367 heures !

Malheureusement, le déclin du Traquet oreillard se poursuit : l'observatoire permet d'estimer la population régionale à seulement 5 à 11 couples. Toutefois, deux nouveaux sites de nidification ont été découverts cette année, signe que les efforts de prospection ne sont pas vains !

Pour le printemps prochain, nous vous proposons 36 sites prioritaires à la recherche du Traquet oreillard. Retrouvez toutes les informations dédiées à l'observatoire [ICI].

Retrouvez toutes les publications Faune-PACA [ICI].

Salutations naturalistes,

L'équipe Faune-PACA

Document à télécharger :  FPP126-ObservatoireragionalTraquetoreillard2024-7029.pdf

Vous l'attendiez, le voici ! Le bilan régional des comptages Wetlands réalisé à la mi-janvier 2024 est disponible ci-dessous en téléchargement.

En attendant l'ouverture des inscriptions pour le comptage des 18 et 19 janvier 2025, retrouvez toutes les informations concernant le comptage ainsi que le guide de participation sur la page dédiée au recensement Wetlands International.

Retrouvez toutes les publications Faune-PACA [ICI].

Salutations naturalistes,

L'équipe Faune-PACA

Document à télécharger :  2024_FPP125_Wetlands_2024VFcompressed-2254.pdf

Bientôt le Suivi Hivernal des Oiseaux communs ?! C’est le moment idéal pour évaluer vos connaissances acoustiques sur les cris des oiseaux en hiver ou simplement entraîner votre oreille.

Un entraînement ciblé pour le SHOC

Développé par deux chercheurs du Muséum d’histoire naturelle, AcouSHOC est un site d’entrainement, d’apprentissage et d’évaluation des connaissances en reconnaissance acoustique des oiseaux communs en hiver.

Il a été conçu dans le cadre du SHOC, Suivi hivernal des oiseaux communs, pendant lequel les oiseaux sont repérés et identifiés grâce aux émissions vocales, en général des cris de contact ou d’alarme. Parfois les identifications sont confirmées aux jumelles, c'est le cas notamment des mésanges.

Ce programme scientifique annuel est coordonné par le Muséum national d’Histoire naturelle, la Ligue de Protection des Oiseaux et l’Office Français de la Biodiversité. Il permet de suivre l’évolution spatiale et temporelle des populations d’oiseaux communs hivernants sur le territoire national.

Quel genre d’exercices sont proposés dans AcouSHOC ?

AcouSHOC propose deux types d’exercices avec une gradation en termes de complexité :

• Un quiz sur les principales espèces entendues lors des suivis SHOC basé sur des enregistrements faits en France au cours des mois d’octobre à février et déposés sur le site Xéno-Canto.
• Des ambiances matinales à analyser pour s’entrainer en conditions quasi-réelles, (suivies de leurs versions corrigées pour vous évaluer).

Vous pouvez l’utiliser comme un outil d’apprentissage déconnecté du SHOC, pour cela parcourez la liste d’espèces pour entrainer votre oreille à reconnaitre les espèces communes des parcs et jardins. A noter qu’il existe le même type d’outil pour se préparer au STOC, suivi des oiseaux communs pendant la période de reproduction.

J’ai réussi les tests et le SHOC m’intéresse, comment participer ?

Vous avez obtenu au moins 6/10 au quiz et aux ambiances sonores ? Bravo ! Vous êtes probablement apte à prendre en charge un carré SHOC si cela vous intéresse ! Votre carré sera tiré aléatoirement dans un rayon de 10 km autour de votre commune (le tirage aléatoire est nécessaire pour assurer la fiabilité des résultats). Vous souhaitez participer au SHOC ? Contactez votre coordinateur local ou, à défaut, la coordination nationale.

Pour conclure, AcouSHOC est un très bon outil d’entrainement au suivi hivernal des oiseaux communs mais il peut aussi bien servir de simple quiz d’apprentissage à la reconnaissance des cris de contact ou d’alarme des oiseaux en hiver. Préparez votre casque (pour éviter les bruits parasites) et lancez-vous !

Grive draine © Marc CORAIL

L’hiver approche et vous ressentez déjà la nostalgie de l’effervescence du printemps et des enquêtes naturalistes ? Vous ne savez pas où prospecter, mais vous souhaitez contribuer activement ? Nous avons la solution idéale pour vous !

Nous avons mis en place une carte en ligne spécialement conçue pour identifier les zones lacunaires en données avifaunistiques dans la région PACA. Découvrez les secteurs sous-prospectés près de chez vous et participez au comblement des lacunes en matière de connaissance naturaliste !

En plus de vous offrir l’opportunité d’explorer de nouveaux territoires, les données que vous collecterez joueront un rôle crucial dans la protection de la biodiversité. Elles permettront de renforcer l’argumentaire contre des projets d’aménagement comme des zones industrielles ou des parcs photovoltaïques, voire de contribuer à leur annulation. Alors, n’attendez plus !

La carte en ligne est disponible ci-dessous, ainsi qu'en cliquant [ICI].

Voir en plein écran

Mésange à longue queue © Andrea D'accunto

Le comptage des dortoirs de milans royaux dans toute l’Europe aura lieu les 4 et 5 janvier 2025 !

Chaque année, les réseaux français et européen se mobilisent pour compter les milans royaux en hivernage. En hiver 2023, ce sont 16 528 milans royaux regroupés dans 369 dortoirs qui ont été recensés en France, soit l’un des plus haut chiffres de ces dernières années et avec des effectifs records dans le Massif central et les Pyrénées. Les chiffres de l’hiver 2024 sont en cours de publication mais le record d'effectif national sera encore largement battu.

Effectifs départementaux du Milan royal en France en janvier 2023. Source : Milan info n°46 & 47 (octobre 2023).

Le Milan royal hiverne chaque année en région PACA, bien que dans des proportions moindres. Toutefois, certains dortoirs ou secteurs sont fréquentés chaque année et leur dénombrement est essentiel :

• Secteur nord de Gréoux-les-Bains, entre la Durance et Saint-Martin-de-Bromes (04) ;
• Secteur des plaines de Montagnac-Montpezat – Quinson – Esparron-de-Verdon (04) ;
• Secteur de la Durance entre Claret – Ventavon – Thèze – Upaix (04/05) ;
• Secteur entre nord Saint-Martin-de-Crau – l’Étang des Aulnes – Entressen sur les communes de Saint-Martin-de-Crau et Istres (13) ;
• Secteur des plaines de Gonfaron – Cannet-des-Maures – Vidauban (83) ;
• Il est possible que d’autres dortoirs existent ou se forment dans d’autres territoires encore inconnus.

Tous les volontaires sont les bienvenus pour venir en renfort pour rechercher l'espèce en région ! Bien que le comptage hivernal se déroule en janvier, celui-ci nécessite évidemment des repérages et prospections préalables dès les mois de novembre et de décembre.

Comment rechercher un dortoir de Milan royal ?

La localisation des dortoirs débute dès les mois d’octobre et novembre et les recherches sont intensifiées fin décembre et les premiers jours de janvier. La recherche doit avoir lieu aux deux et trois premières et dernières heures du jour. C’est à ce moment que les dortoirs sont les plus faciles à localiser. Il est conseillé d’être à plusieurs observateurs pour couvrir un plus grand territoire simultanément.

Les dortoirs sont le plus souvent dans de petits boisements, bosquets ou alignements d’arbres. Les arbres les plus hauts de la zone sont préférés. L’essence peut être très variable (peupliers, frênes, chênes, pins, etc.). Parfois, ce sont des pylônes à haute tension qui peuvent être utilisés. En général, les dortoirs ne sont pas trop exposés au vent. Ainsi, on les retrouve fréquemment dans le bas des vallons, en bordure de petits ruisseaux ou, le plus souvent, dans la partie inférieure de petits coteaux. De même, les dortoirs sont très souvent situés à proximité de fermes ou petits hameaux isolés. Cette proximité avec des sites habités où ils sont tolérés leur assure probablement une sécurité appréciable.

La localisation d’un dortoir peut varier d’une année à l’autre et même d’un jour à l’autre. Quand ces changements apparaissent, le nouveau dortoir est en général proche de l’ancien. Dans certains cas, ils sont clairement associés au dérangement provoqué par les observateurs. Pour cette raison, il faut rester très discret et se mettre à bonne distance pendant le comptage (cf. les instructions pour le comptage). Ces changements peuvent aussi être la conséquence de modifications des conditions climatiques (vents forts en particulier). Les sites de dortoir, notamment lorsque le nombre d’oiseaux présents est important, ne se limitent pas forcément à un boisement unique. Bien souvent, les oiseaux se regroupent dans plusieurs bosquets qui peuvent être distants de quelques centaines de mètres, voire un kilomètre. Il est donc important d’être à plusieurs observateurs simultanément pour identifier les mouvements crépusculaires des milans et identifier les différents sites.

Pour plus de détails, consulter les fiches du cahier technique dédié au Milan royal :

Protocole de suivi des dortoirs hivernaux

Typologie des dortoirs hivernaux

Comment saisir mes données sur Faune-PACA ?

En cas de recherches infructueuses, vous pouvez indiquer une donnée d’absence de l’espèce (effectif = 0) en précisant en commentaire le secteur prospecté et la durée de recherche. La donnée doit être localisée dans le secteur prospecté. Par exemple « Secteur sud du Cannet-des-Maures, recherche de 15h à 18h. Aucun individu vu ». A réitérer à chacune de vos recherches.

Si des milans royaux ont été aperçus uniquement en vol, il est intéressant d’indiquer la direction de déplacement.

En cas de découverte d’un dortoir ou d’un pré-dortoir, merci de localiser précisément celui-ci, de compter précisément le nombre d’individus, et de préciser en commentaire « Dortoir » ou « Pré-dortoir » et éventuellement de cocher la case « Dortoir/Reposoir » dans le champ comportement.

Plus d’informations via ce tutoriel (ne pas tenir compte de l’utilisation du code projet MILMIL 2023) :

Tutoriel de saisie des données dortoir de Milan royal

Vous souhaitez participer ou vous souhaitez plus d’informations ? Merci de contacter Aurélie TORRES en indiquant le secteur choisi : aurelie.torres@lpo.fr

Par avance, merci à tous pour votre mobilisation !

Milan royal © Pascal SAULAY

A l’occasion de la COP 16 Biodiversité, qui se tient en ce moment en Colombie, les experts de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) viennent de modifier le statut du Hérisson d’Europe. Il quitte le rang des espèces dites de Préoccupation mineure, c’est-à-dire qui ne sont pas soumises à un risque de disparition à court ou moyen terme, pour intégrer celui des espèces Quasi menacées. Il rassemble les êtres vivants, groupés sur l’instable tremplin précédant le triste plongeon dans la liste des espèces directement menacées de disparition.

Ce changement de statut est lié à un déclin, désormais chiffré, des populations, à un effritement des peuplements et à des causes de mortalité qui se maintiennent ou s’amplifient.

Quand on pense au déclin du hérisson, on visualise immédiatement les milliers d’animaux morts sur le bitume, mais le broyage des bords de route, la disparition des haies et des prairies et surtout la contamination massive des écosystèmes jouent un rôle majeur dans la régression du petit mammifère.

En France, les densités varient grandement selon les régions. Alors que le hérisson est une espèce caractéristique des campagnes, elle a aujourd’hui quasiment disparue des régions d’agriculture intensive. Les noyaux de peuplement sont désormais situés dans les zones résidentielles en périphérie des villes, où les hérissons trouvent des pelouses, des haies ornementales et souvent de la nourriture abondante. Hélas, ces zones refuges sont de plus en plus séparées les unes des autres, fractionnement qui constitue une nouvelle étape vers un effondrement des populations.

Les solutions tiennent du bon sens :  réduire l’utilisation des biocides dans l’agriculture, restaurer un maillage bocager, favoriser le pâturage par le maintien des prairies, mettre en place un broyage par tronçon des bords de route. Chez vous : s’assurer que les hérissons peuvent circuler entre jardins mitoyens, éviter de couper l’herbe dans vos haies ornementale et préserver un coin sauvage au jardin.

[Plus d'info sur la répartition de l'espèce en France]

[Plus d'info sur la Mission hérissons]

[Plus d'info pour accueillir un hérisson au jardin]

Hérisson d'Europe © Alexas Photos